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Novembre 2025

De vraies solutions proposées par les peuples, pas par les pollueurs

Du 10 au 21 novembre 2025, les membres du Réseau-DESC seront à Belém pour la COP30, où ils se joindront à des mouvements du monde entier pour lancer un appel commun :  faire passer les personnes avant les pollueurs et adopter des règles contraignantes pour tenir les entreprises, en particulier les grands pollueurs, responsables de la crise climatique.

Notre nouvelle note d'information COP30 présente six piliers fondamentaux pour faire progresser la justice climatique à travers les droits humains :

  1. Promouvoir des solutions citoyennes qui vont au-delà du profit et de la marchandisation.
  2. Placer l'analyse féministe et intersectionnelle au cœur de nos luttes communes pour la justice climatique.
  3. Exiger l'accès à la justice, à des recours, à des réparations pour la destruction du climat et à la protection des défenseur.euse.s
  4. Réclamer un financement climatique réparateur et fondé sur les droits
  5. Dénoncer le coût du militarisme, de l'extractivisme et des inégalités systémiques
  6. Lutter contre l'emprise des entreprises sur les négociations climatiques

« Les solutions proposées par les peuples permettent de retrouver la souveraineté et de redistribuer le pouvoir, qui passe des mains des entreprises à celles des peuples. » –– Réseau-DESC, COP30 Note d'information : Mettre l'accent sur les solutions proposées par les peuples pour un avenir climatique décolonisé

Lire la note d'information complète
 

Centre de ressources COP30

Notre nouveau centre de ressources COP30 réunit des outils de plaidoyer et de narration pour promouvoir des solutions climatiques fondées sur les droits, la justice et la solidarité, tout en rejetant les fausses « solutions » des entreprises. Il propose des déclarations politiques, des outils créatifs multilingues — comme notre bande dessinée sur l’emprise des entreprises — et des supports visuels pour exiger une véritable justice climatique.

« L'avenir des solutions climatiques ne peut être négocié dans les salles de réunion des entreprises ; il doit être construit grâce à la solidarité entre ceux et celles qui sont les plus touché.e.s par la crise. » –– Réseau-DESC, note d'information COP30

Explorer le centre de ressources COP30

 
Dossier de presse COP30

Découvrez les événements parallèles, conférences de presse et autres opportunités médiatiques du Réseau-DESC à Belém (en anglais et en espagnol).

Aller au dossier de presse (en anglais)
 
Les deux faces d'une même médaille :  le pouvoir illimité des entreprises

L'influence des entreprises sur les institutions publiques a transformé les négociations mondiales sur le climat en un marché proposant de fausses solutions : compensations carbone, échanges de dettes et projets de géo-ingénierie. Lors de la COP29 à Bakou, les lobbyistes des énergies fossiles étaient plus nombreux que presque toutes les délégations nationales.

Comme le souligne la campagne Kick Big Polluters Out (Chassez les grands pollueurs), soutenue par plus de 225 organisations, dont le Réseau-DESC, la prochaine COP30 risque de reproduire le même schéma, le secteur privé étant à nouveau présenté comme « l'opportunité commerciale déterminante de notre époque ».

Lire la lettre ouverte →

La COP30 est un tournant décisif pour les mouvements mondiaux en faveur de la justice. Il ne s'agit pas seulement de réduire les émissions, mais aussi de réparer les dommages historiques, de redistribuer le pouvoir et de transformer les systèmes financiers qui perpétuent les inégalités. Les débats à Belém font écho à ceux qui se déroulent à Genève autour du traité contraignant sur les entreprises transnationales et les droits humains : deux fronts d'une même lutte pour rendre la responsabilité des entreprises juridiquement contraignante.

 

De l'impunité à la responsabilité

Au cours du dernier cycle de négociations du traité, le Réseau-DESC et les organisations alliées ont demandé aux États :

  • D’ adopter un traité contraignant et solide qui impose la responsabilité des entreprises au-delà des frontières.
  • De prévoir des sanctions et des mesures de désinvestissement à l'encontre des entreprises complices de génocide, de guerre ou d'écocide.
  • De mettre fin à l'emprise des entreprises en interdisant aux lobbyistes et aux agences de relations publiques de participer aux négociations de l'ONU.

Le droit international doit enfin s’adapter à la réalité : l'impunité des entreprises alimente à la fois les violations des droits humains et la crise climatique.

Lisez et approuvez la déclaration
(en anglais et en espagnol).
 
Au-delà des mensonges verts : maintenant aussi en portugais

Alors que le monde entier a les yeux rivés sur la COP30, le Réseau-DESC est fier de lancer l'édition portugaise de notre bande dessinée « Au-delà des mensonges verts : il existe de vraies solutions à la crise climatique ».

Disponible en anglais, espagnol, français et portugais, il fait partie de la série de bandes dessinées sur l'emprise des entreprises publiée par le Réseau-DESC, qui vulgarise la dynamique mondiale complexe grâce à la narration visuelle.

Lire et partager l'édition portugaise

 

Mettre l'accent sur les solutions communautaires

Pendant que les gouvernements négocient, les communautés proposent déjà des solutions concrètes. Grâce à l'initiative « Community-Led Research on Loss and Damage » (Recherche communautaire sur les pertes et les dommages), des communautés en Mongolie, au Mexique, en Colombie, au Kenya, au Nigeria et au Zimbabwe ont documenté les réalités vécues des impacts climatiques, ainsi que les soins, les connaissances et la résistance qui émergent en première ligne.

Des éleveur.euse.s mongol.e.s confronté.e.s à l'aggravation des sécheresses et des dzuds, aux communautés riveraines de Sonora-Bacanuchi (Mexique) qui se reconstruisent après des catastrophes minières, en passant par les défenseur.euse.s colombien.ne.s qui protègent les rivières et les territoires, chaque projet montre que la justice climatique commence à la base. Au lac Bogoria (Kenya), le Réseau pour l'autonomisation des femmes autochtones Endorois (EIWEN) dénonce la menace que représente le changement climatique pour les écosystèmes et les droits fonciers des populations autochtones, tandis qu'au Zimbabwe, les défenseur.euse.s de la terre et de l'environnement de Chimanimani documentent les conséquences persistantes du cyclone Idai, du traumatisme causé par les pertes et les déplacements à l'accaparement des terres et à la dégradation de l'environnement due à l'exploitation minière.

Ensemble, ces efforts menés par les communautés transforment les pertes et les dommages d'un débat politique en une réalité vécue, et permettent aux populations de rassembler des preuves en faveur de la justice, des réparations et du rétablissement, en s'appuyant sur leurs propres connaissances et leur leadership.

En savoir plus sur l'initiative de recherche communautaire
(en anglais)
 


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